Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Oui, rha.
Telltales, je vous aime *keur keur moustache*
J’attends la sortie du dernier chapitre de la saison 2 de « The Walking Dead » pour vous faire une review, j’en profite donc pour vous partager ce gros enjoiement de ces dernières semaines en un court article.
Précision : le jeu est en anglais (jouable avec sous-titres).
The Wolf Among Us
Pour résumer simplement, et pour ceux qui ne connaissent pas le système de jeu à la Telltales, on va dire que c’est un point&clic avec des phases de QTE.
L’histoire de The Wolf Among Us se déroule en 1986 aux États-Unis. À l’époque de l’amérique coloniale, les mondes de fables, contes et folklore ont été conquis par un tyran désigné sous le seul titre d’Adversary. Pour échaper au régime de terreur du tyran, les personnages oppressés de ces mondes les ont donc quitté et ont trouvé refuge dans le monde réel, et y ont construit une ville du nom de Fabletown qui se situe au moment de l’action dans la ville de Manhattan. Afin de se dissimuler à la vue des humains, tous les personnages de conte non-humains ont recours à un enchantement qui leur donne une apparence humaine. Ceux qui ne peuvent pas se permettre cet enchantement onéreux, ou qui ne le souhaitent pas trouvent refuge dans une ferme, située loin de la ville. Bigby Wolf (alias Big Bad Wolf, le Grand méchant loup) est le shérif de Fabletown et est responsable de la dissimulation de ses semblables aux yeux des humains ainsi que du maintien de l’ordre au sein de la communauté des personnages de fables.
(Parce que Wikipedia le formule mieux que moi)
Notre histoire commence alors que Bigby répond à un appel d’urgence de Toad, qui est propriétaire d’un immeuble crasseux de Fabletown.
Bigby doit affronter son ennemi séculaire, le Bûcheron, celui-là même qui le tue à la fin du Petit Chaperon Rouge, tandis qu’il tabasse méchamment une prostituée dans son appartement. Après avoir ruiné la face du gros bourrin, il rencontre Faith, bien amochée, qui finit par partir dans la nuit…
Et non, je ne vous en dis pas plus.
Mein gott ce jeu est magnifique !
Il faut savoir que le jeu est tiré du Comics « Fables » de Bill Willingham. Je ne suis pas fan de comics, probablement par pure ignorance, je vous le concède. En tout cas, l’ambiance du jeu nous plonge littéralement dans cette ambiance comics. Le cel-shading est extrêmement bien réussi, l’animation est fluide et pour une fois, on peut vraiment parler de « photographie » dans un jeu.
Et l’histoire ?
Comme pour « The Walking Dead », les scénaristes de ce jeu méritent au moins une place au paradis des chats. Le gameplay étant simplissime, c’est surtout l’histoire qui nous transporte ailleurs, loin. Les rebondissements ne sont pas visibles à 3000 km comme c’est hélas souvent le cas, on ressent la même frustration que Bigby tout au long de l’enquête, pour finir par « vaincre » en demi-teinte. Rien n’est manichéen, tout est intelligent. Chaque décision nous obligera à réfléchir, chaque acte est porteur d’une conséquence. Trop rare dans un jeu.
Pour moi le côté linéaire du jeu a été complètement gommé par la narration et le système de choix.
Ce côté décisionnel est plus réussi que dans « The Walking Dead » à mon sens, donnant envie de recommencer le jeu une fois au moins pour d’une part, revivre l’expérience dans l’autre sens, d’autre part pour débloquer les succès ingame et les bouts de scénarios qui nous sont offerts. C’est d’ailleurs un des points bonus du jeu : la Lore nous est racontée petit à petit via un menu « extras » dans lequel on peut découvrir un peu mieux les protagonistes de notre aventure.
Les personnages sont moins attachants que nos bouffeurs de zombies, et curieusement ça sert complètement le scénario et l’ambiance. Durant mes 9 heures de jeu (oui, seulement), j’ai été complètement fascinée.
5 épisodes sortis à ce jour, à priori une saison 2 à venir, et un jeu très abordable au vu du contenu.
Enjoy !!!
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