Après avoir glorieusement tenté la démo du jeu, et avoir été des plus enthousiastes quand à son déroulement, j’ai acheté « The Stanley Parable » en soldes Steam (vive l’automne !)
Je sors de seulement trois heures de jeu et j’ai déjà envie d’écrire dessus, c’est pour dire à quel point j’ai aimé !
The Stanley Parable is an exploration of story, games, and choice. Except the story doesn’t matter, it might not even be a game, and if you ever actually do have a choice, well let me know how you did it.
The Stanley Parable est l’exploration d’une histoire, d’un jeu et de choix. Sauf que l’histoire n’a aucune importance, ce jeu n’en est peut-être même pas un, et si jamais vous avez réellement le choix, faites-moi savoir comment vous y êtes parvenu.
Basé sur le moteur Source de Valve, qui a notamment donné vie à Half-Life, Left 4 Dead, certains opus de Counter Strike, etc. The Stanley Parable est à la première approche fluide, en vue à la première personne, et pas particulièrement fouillé au niveau des détails.
Vous incarnez Stanley, employé n°427 d’une grande compagnie. Son travail est de recevoir des instructions de la part de son ordinateur, et d’y répondre en appuyant sur des boutons. Pas plus, pas moins. Stanley est heureux, jusqu’au jour où il s’aperçoit que le bureau est complètement vide !
Notre avatar décide donc de sortir de son bureau, et d’explorer ce qui l’entoure…tout ceci commenté par une voix off so british et absolument géniale (En plus il s’appelle Kevan, c’est un signe). Pour les réticents de l’anglais, des sous-titres français sont disponibles.
Le jeu, qui en est un mais sans en être un tout en étant un, casse le quatrième mur dans la joie et le bonheur à coup de photocopieuse et de gros boutons rouges.
Tout le concept est d’avancer, ou de ne pas avancer, de suivre les consignes du narrateur ou de ne pas les suivre, et de se laisser porter par la folie douce qui règne dans les locaux de la World Company de Stanley.
Ici, tout est affaire de choix, de désobéissance, et l’on découvre que nous sommes en tant que joueurs aussi conditionnés que Stanley qui appuie sur des touches de son clavier quand son PC le lui demande…
Le jeu comporte plus d’une dizaine de fins différentes et parfois complètement hallucinantes.
Pour une fois, la réflexion sous-jacente nous examine de près, nous fait nous interroger sur la notion de choix dans le jeu, nos réflexes de joueurs, et nous entraîne through the looking glass, sans Alice ni son lapin.
Je n’irai pas plus loin dans mon descriptif, mais vous recommande fortement de tenter au moins la démo, qui donne un aperçu du jeu. Et qui m’a donc donné envie de l’acheter, sans regret aucun. J’ai beaucoup ri, parfois nerveusement, j’ai été atterrée, bluffée, perdue, et WTF ???
Sur ce je retourne à ma seconde partie de The Witcher, bisou !