Enfermée dans un quotidien enchanteur, les mots s’égrennent inlassablement au gré du vent. L’algue résonne en moi, fidèle amie flasque et passive, étouffante impression d’une routine indolente. La pénombre des sous-terrains est malheureusement propice à la réflexion. Vite, trouver une occupation !
Chaque visage, chaque absence de sourire, de vie et d’envie maltraite ce qu’il reste de mon humeur. Et je reste là, docile, à les écouter, les regarder, tous ces sourires morts au combat du pouvoir d’achat… Les oiseaux se sont tus, ils ne sont plus que ce motif imprimé sur la jupe de ma voisine d’en face, échangée contre 38mn52 d’un travail insipide dans un bureau quelconque, dans un Paris quelconque.
Ici et là, pour changer, des publicités criardes, des mannequins morts couleur Printemps/Été 2012, seules distractions de nos univers ternes.